L'homme interpellé autour du consulat d'Iran vendredi a été condamné à dix mois de prison avec sursis

A la barre, le prévenu âgé de 61 ans a expliqué lundi qu'il n'avait voulu "menacer personne", mais avait souhaité "se venger" des autorités iraniennes, "terroristes" à ses yeux.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des militaires mettent en place un périmètre de sécurité près du consulat d'Iran à Paris, le 19 avril 2024. (MIGUEL MEDINA / AFP)

Un homme d'origine iranienne qui s'était introduit vendredi dans le consulat d'Iran à Paris avec des grenades factices, pour se "venger" du gouvernement de Téhéran, a été condamné lundi 22 avril à dix mois de prison avec sursis. Le prévenu, âgé de 61 ans et résidant en France depuis de longues années, a également été condamné par le tribunal correctionnel à une obligation de soins, une interdiction de porter une arme et une interdiction de paraître au consulat, ainsi que dans le 16e arrondissement de Paris, où les faits ont eu lieu.

A la barre, il a expliqué qu'il n'avait voulu "menacer personne", mais avait souhaité "se venger" des autorités iraniennes, "terroristes" à ses yeux. Le prévenu, qui s'exprime dans un français correct, mais souffre de problèmes d'audition, comparaissait pour "menace de mort" et "violences avec préméditation". Pour le représentant du parquet, les faits poursuivis ne relèvent pas d'un "acte de résistance politique", mais bien d'"infractions de droit commun".

Déjà condamné pour des faits au même endroit

Vendredi après-midi, il était entré dans la section consulaire de l'ambassade d'Iran, muni d'un gilet avec des explosifs factices. L'intervention des négociateurs de la Brigade rapide d'intervention (BRI) avait finalement permis l'interpellation du sexagénaire, qui était de lui-même sorti du bâtiment sans son gilet.

En octobre, le prévenu avait déjà été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir mis le feu à des pneus devant la grille de l'ambassade d'Iran, au même endroit. Pour ces faits, il avait écopé de huit mois de prison avec sursis, et avait fait appel. Son nouveau procès, initialement prévu ce lundi devant la cour d'appel, a été reporté au 24 juin.

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