L'hôpital Monod du Havre confiné pendant une heure après le "signalement d’individus potentiellement armés" au sein de l'établissement
L'hôpital Monod du Havre, en Seine-Maritime, a été confiné en milieu d'après-midi, jeudi 18 avril, après le "signalement d’individus potentiellement armés" au sein de l'établissement, a appris France Bleu Normandie auprès du groupe hospitalier. Les "agents et usagers ont été confinés au sein des unités" pendant environ une heure, le temps de l'intervention des forces de l'ordre.
"À la suite du signalement d'un individu susceptible d'être armé dans l'enceinte de l'hôpital Monod au Havre, la direction, comme le prévoient les procédures de l'établissement, a décidé de confiner le site. La police nationale a aussitôt engagé une levée de doute afin de s'assurer que l'individu n'était pas présent dans les locaux. Une fois ces vérifications terminées, avant 16 heures, le confinement de l'hôpital a été levé", explique la préfecture sur X.
Il n'y a aucune interpellation à ce stade, a appris France Bleu Normandie de sources concordantes jeudi soir. Le procureur précise de son côté qu'il est pour le moment impossible d'affirmer qu'un individu armé était vraiment présent à l'hôpital. L'enquête se poursuit.
L'alerte a été donnée vers 15 heures. "Confinement en cours à l’hôpital Jacques Monod. Le site de l’hôpital Jacques Monod est actuellement fermé. Nous ne sommes pas en mesure d’accueillir des usagers. Merci de ne pas vous rendre sur le site de l’hôpital Jacques Monod", indique alors l'établissement sur sa page Facebook. Quelques minutes plus tard, un nouveau post Facebook précise qu'il n'y a "aucun blessé" ni "prise d’otage". "La situation est actuellement sous contrôle. La police est sur place", ajoute l'hôpital.
"Nos responsables sont venus nous voir en nous disant de nous enfermer parce qu'il y avait soi-disant quelqu'un d'armé", témoigne une employée de la blanchisserie au micro de France Bleu Normandie.
Vers 16 heures enfin, l'hôpital annonce que le confinement "est levé" et que "les professionnels et usagers peuvent quitter les unités". "Toutes les personnes qui n’ont pas pu se rendre à leurs consultations ou examens sont invitées à rappeler à partir de demain", précise l'établissement.
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