Cet article date de plus de douze ans.

L'inhumation de Mohamed Merah à Toulouse "pas opportune", selon le maire

Les obsèques de Mohamed Merah, l'auteur présumé des tueries de Toulouse et Montauban, auront lieu en France après le refus des autorités algériennes d'accueillir le corps. L'inhumation a été différée de 24 heures, annonce la mairie de Toulouse.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Dans un communiqué, le maire de Toulouse, Pierre Cohen, "interpelle l'Etat" au sujet de l'inhumation dans sa ville de Mohamed Merah, estimant qu'elle n'est "pas opportune ".
Il a donc demandé au préfet de Région de différer l'inhumation.
Les obsèques devaient initialement avoir lieu cet après-midi.
Abdallah Zekri, conseiller du recteur de la Grande Mosquée de Paris, a précisé à France Info que l'inhumation aurait lieu "dans le carré musulman de la ville de résidence, donc Toulouse, comme le veut la loi française ".

De son côté, Nicolas Sarkozy a souhaité qu'"on ne fasse pas de polémique " avec les obsèques de Mohamed Merah. "Il était Français, qu'il soit enterré et qu'on ne fasse pas de polémique avec ça ", a estimé le président de la République.

Le refus en Algérie a été formulé, par craintes de troubles à l'ordre public, par le maire de la commune où la famille voulait
inhumer Mohamed Merah.  Mais une source gouvernementale algérienne a dit que la décision venait d'Alger. "L'Algérie n'a rien à voir avec cette affaire et nous ne comprenons pas pourquoi certains milieux en France veulent nous impliquer ", a-t-on dit. "C'est pourquoi nous avons pris la décision de ne pas accepter le corps pour le moment. C'est une décision temporaire ", a ajouté cette source.

Le père du jihadiste français a regretté de ne pas pouvoir enterrer son fils en Algérie.
"Allah Ghaleb (c'est la volonté de dieu). Il était écrit qu'il n'allait pas être enterré en Algérie ", a déclaré Mohamed Benalel Merah.


Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.