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Belgique : cinq interpellations après l'incendie criminel de l'institut national de criminologie de Bruxelles

Selon le parquet, la piste terroriste n'est pas exclue mais celle du "crime organisé" reste pour l'instant privilégiée.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Une explosion a touché l'Institut national de criminologie et criminalistique dans le quartier de Neder-Over-Heembeek à Bruxelles (Belgique), dans la nuit du 28 au 29 août 2016. (GOOGLE STREET VIEW)

Un incendie "criminel" a eu lieu dans la nuit du dimanche 28 au lundi 29 août à l'institut national de criminologie et criminalistique, dans le quartier de Neder-Over-Heembeek à Bruxelles (Belgique), annonce le parquet de Bruxelles. "Les dégâts sont importants, précise un porte-parole des pompiers. Des fenêtres du labo ont été éjectées à plusieurs dizaines de mètres."



Contrairement à ce que certains médias belges indiquaient plus tôt, aucune voiture-bélier n'a été utilisée selon le parquet cité par Le Soir, aucune bombe non plus. "Les incendies provoquent des explosions, mais il n'y a pas eu d'explosifs jetés ou déposés", explique la procureure Ine Van Wymersch.

Du "crime organisé" ?

Cinq personnes ont été arrêtées, annonce le parquet. La justice ne dispose en l'état d'aucun élément attestant d'une piste terroriste. "Il est trop tôt pour l'exclure, c'est une piste que nous explorons mais il ne s'agit pas de la première piste qui nous vient à l'esprit, assure la procureure. Nous pensons davantage à un incendie criminel relevant du crime organisé."

Selon son site, l'Institut national de criminalistique et de criminologie "identifie et analyse les traces de suspects et le modus operandi, aidant ainsi à retrouver les auteurs de crimes et à établir la charge de la preuve".

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