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"L'un des faussaires les plus productifs de France" interpellé et mis en examen à Montpellier

Un homme de 35 ans, habitant à Montpellier, a été interpellé et mis en examen en début de semaine. Il aurait fabriqué plus de 6 000 faux documents administratifs. Cela lui rapportait autour de 5 000 euros par mois, selon lui. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Photo d'illustration d'un faux document administratif. (JM NIESTER / MAXPPP)

Un habitant de Montpellier, soupçonné d'avoir fabriqué plus de 6 000 faux documents administratifs en sept ans, a été interpellé en début de semaine, rapporte France Bleu Hérault.

Il s'agit de l'"un des faussaires les plus productifs de ces dernières années en France", a indiqué le procureur de la République, Christophe Barret, à France Bleu Hérault.

Une assistante payée 2 000 euros par mois

Cet homme de 35 ans fournissait, depuis son appartement, des documents dans tout le pays et avait dû avoir recours à une assistante, payée 2 000 euros par mois. Cette femme de 31 ans a également été arrêtée. L'enquête menée par la police aux frontières est partie du signalement d'un propriétaire intrigué par des bulletins de salaire douteux fournis par son locataire.

Le faussaire présumé était équipé d'un simple ordinateur, une imprimante laser, et fabriquait à la chaîne attestations d'employeurs, déclarations d'impôts, factures EDF, ordonnances, certificats d'aptitudes, arrêts de travail ainsi que des diplômes du baccalauréat. Cet ancien comptable avait tout archivé chez lui.

Son activité lui rapportait autour de 5 000 euros par mois

L'homme reconnaît les faits et estime que son activité lui rapportait autour de 5 000 euros par mois, via le bouche-à-oreille. Son assistante et lui ont été mis en examen pour fourniture de faux documents administratifs, falsification de documents et association de malfaiteurs. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison.

La police aux frontières cherche maintenant à retrouver les personnes qui ont bénéficié de ces faux documents et qui seront elles aussi poursuivies. Elles encourent jusqu'à trois ans de prison pour usage de faux.

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