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La colère des CRS ne retombe pas

Les CRS crient leur colère depuis mercredi dernier. Leurs représentants syndicaux doivent être reçus aujourd'hui et demain par le directeur général de la police nationale. A l'origine de cette grogne générale et inédite, le projet de fermeture de deux compagnies de CRS, l'une à Marseille, l'autre à Lyon. Un projet en cours d'étude, a confirmé la semaine dernière Brice Hortefeux, le ministre de l'Intérieur.
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Le mouvement de protestation a pris de l'ampleur ce week-end. A Marseille, la compagnie 54, menacée de disparition, a entamé une grève de la faim tandis que d'autres enregistrent des taux record d'arrêts maladie. Il y a eu aussi des manifestations d'élus et de citoyens. Hier à Bergerac par exemple, une cinquantaine de personnes ont bloqué et volontairement retardé les CRS qui devaient sortir pour assurer la sécurité du match de foot Bordeaux-Nice.

Mercredi dernier, le ministère de l'Intérieur a confirmé que des études étaient en cours sur la fermeture de deux compagnies de CRS, à Lyon et Marseille, mais les syndicats évoquent eux la possibilité de six autres fermetures de compagnies. Du côté des personnels concernés, c'est l'inquiétude. Ces fermetures pourraient amener nombre d'entre eux à déménager ou à changer de service au sein de la police.

Ce mouvement inédit par son ampleur pourrait se généraliser et entraîner "une paralysie" des services, selon les syndicats de police. Ils seront reçus cet après-midi au ministère de l'Intérieur.

Cécile Mimaut, avec agences

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