La Française des Jeux perd son procès en diffamation

Robert Riblet, ingénieur sexagénaire à la retraite, s'était fait connaître du grand public en février 2006. A l'époque, ses révélations avaient fait grand bruit.

Il avait osé s'attaquer au géant national de la loterie et autres jeux de grattage, la Française des jeux, en dénonçant l'intégrité des jeux en question.
Sur une radio, et plusieurs quotidiens, Robert Riblet avait expliqué que les joueurs étaient "victimes de discriminations", certains d'entre eux "grattant parfois
sans avoir aucune chance de gagner".
La FDJ se rendant, à ses yeux, coupable de "tricherie organisée".

Aujourd'hui, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l'a finalement relaxé pour ses propos, alors que la société avait décidé de le poursuivre pour "diffamation".
_ La chambre estimant entre autres que ce propos, "pour vif qu'il
soit, ne dépasse pas les limites admissibles de la liberté d'expression dans une
telle controverse".

Par ailleurs, le tribunal a expliqué que l'ensemble des éléments de preuve apportés par M. Riblet "conférait un assez large crédit aux faits objectifs" qu'il avait relevés.

Matteu Maestracci avec agences