Les policiers municipaux dans la rue
Les syndicats ont profité de la mobilisation pour réitérer leur demande d'un armement systématique des policiers municipaux, cette possibilité étant pour l'instant laissée à la seule appréciation des maires.
Une minute de silence a aussi été observée par les manifestants à la mémoire d'Aurélie Fouquet en début d'après-midi dans une quinzaine de villes.
La mort de leur collègue a ravivé le malaise des policiers municipaux, qui estiment être considérés comme des “sous-policiers”.
A Toulouse, près de 150 policiers municipaux ont défilé, en civil, dans les rues du centre ville derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire “policiers municipaux en colère” et au son de multiples sifflets.
Des rassemblements ont aussi été organisés à Paris, Lille, Strasbourg, Caen, Dijon, Lyon, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Nice et Marseille, notamment.
_ Les revendications de l'intersyndicale (CGT, SNPM CFTC, FO, FAFPT, UNSA, INTERCO CFDT), représentant les 18.000 policiers municipaux français, s'adressent à la fois au ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux et à l'association des maires de
France (AMF). “Nous ne lâcherons pas, nous voulons des réponses claires
sur le volet social pour assurer pleinement les missions qui nous incombent”, a déclaré le SNPM, majoritaire, dans un communiqué.
Concernant l'armement des policiers municipaux, Brice Hortefeux avait autorisé l'utilisation des pistolets à impulsions électriques (PIE) de type Taser par les polices municipales après la fusillade de Villiers-sur-Marne.
Mais la plupart des syndicats ont estimé que le Taser n'était pas adapté aux nouvelles formes d'attaques à main armée, avec des malfaiteurs disposant d'un armement lourd.
Mikaël Roparz, avec agences
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