Liberté en suspens pour Jean-Marc Rouillan
Lors de l'audience sur une libération partielle de Jean-Marc Rouillan, le 4 septembre dernier, le Parquet de Paris avait estimé que le projet de réinsertion du détenu n'était pas sérieux et que le risque de récidive était trop important.
Avis non suivi par le tribunal d'application des peines de Paris, qui a ce matin accordé au détenu un régime de semi-liberté. L'ancien membre d'Action Directe devait être transféré le 22 octobre prochain dans une prison de Marseille, pour travailler pendant la journée dans une maison d'édition.
Cette perspective est désormais plus qu'incertaine : le Parquet a fait appel, cet après-midi, de la décision.
Tout comme trois autres membres d'Action Directe, Jean-Marc Rouillan a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1989 pour deux assassinats, celui du général Audran en 1985 et du PDG de Renault George Besse, l'année suivante.
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