Lyon : pas de touchers vaginaux sur des patientes endormies
Tout est partie d’un tweet d’un pharmacien parisien : "Des étudiants pratiqueraient des touchers vaginaux sur des patientes anesthésiées. L’exercice figure sur un document pédagogique trouvé sur le site de l’université".
De la quasi diffamation
Le professeur François Golfier, chef du service gynécologique à Lyon Sud, tombe des nues : "Tout ce qui a été rapporté relève pour nous quasiment de la diffamation. Ça n’a jamais existé depuis que je travaille ici, ni même dans les vingt ou trente ans qui précèdent. Dans cette équipe chirurgicale, il n’y a pas plusieurs étudiants en médecine. Il n’y en a qu’un seul. Les patientes sont averties de la présence de personnes en formation, a fortiori quand il s’agit d’un centre hospitalo universitaire… "
Des actes encadrés et consentis
Carole est interne. Elle assure que les actes sont encadrés et consentis, tant en consultation qu’au bloc opératoire : "C’est très choquant, nous nous sommes sentis insultés alors que chaque jour nous essayons de faire notre métier dans le respect des femmes. "
Malveillance ?
Cité dans le document, l’ancien chef de service, Daniel Raudrant, est anéanti : "J’en arrive à souhaiter que comme aux Etats-Unis, les interventions soient filmées. Au moins, on arrêtera avec les fantasmes ." Malveillance ? Document très ancien transférés sur le site en 2010 ? L’hôpital et la faculté mènent l’enquête.
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