Meurtre de Lola : les tentatives de récupération politique choquent
Cinq jours après le meurtre de Lola, la nationalité de la suspecte a été dévoilée. L'extrême droite veut organiser une marche, contre l'avis de la famille, qui ne souhaite pas de récupération.
Les parents de Lola, la jeune fille retrouvée morte vendredi 14 octobre, appellent au calme et refusent à toute marche ou manifestation. Parmi les voisins et les proches, nombreux sont en colère de voir les politiques instrumentaliser ce drame. L'extrême droite a annoncé qu'elle participerait à une marche, jeudi 20 octobre. "Je trouve que c'est malsain de parler tout de suite de politique, ce n'est pas la priorité", assure une femme. Parmi les politiques, le statut de la suspecte, en situation irrégulière en France, fait polémique.
Les associations de protection de l'enfance s'insurgent
Dahbia B., 24 ans, est arrivée d'Algérie en 2016 avec un visa d'étudiante. Elle était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis le 21 septembre 2022. Cette récupération politique de l'affaire choque les associations de protection de l'enfance. "On n'a pas le droit d'utiliser Lola pour faire juste entendre des convictions", s'insurge Martine Brousse, présidente de "La voix de l'enfant".
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