Affaire Omar Raddad : un ADN relance l'affaire
L'affaire Omar Raddad pourrait être relancée : une expertise ADN sur une pièce à conviction met les enquêteurs sur la piste d'un homme qui était déjà recherché.
Qui a écrit "Omar m'a tuer" ? Au coeur de l'affaire depuis 25 ans, ces portes tachées du sang de la victime vont-elles permettre d'élucider le mystère ? Les récentes expertises ont permis d'identifier un nouvel ADN qui n'est pas celui d'Omar Raddad, mais celui d'un homme fiché, peut-être un nouveau suspect.
La justice demande de nouvelles vérifications
Pour l'avocate du condamné, cette découverte relance l'affaire. L'histoire remonte au 24 juin 1991. Dans sa villa du sud de la France, Ghislaine Marchal, riche héritière, est retrouvée assassinée. Sur les portes de la cave, une inscription qui accuse. Le jardinier marocain clame son innocence, mais il est condamné à 18 ans de prison. Deux ans plus tard, à la demande du roi du Maroc, Omar Raddad obtient en France la grâce présidentielle partielle qui lui permet de sortir de sortir de prison en 1998. Libéré, mais toujours pas innocenté. La justice demande désormais de nouvelles vérifications sur les empreintes génétiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.