Drame en Aveyron : la santé mentale du suspect en cause ?
Des traces de strangulation ont été retrouvées sur le corps d'Elodie, technicienne de la chambre d'agriculture de Rodez, tuée le 17 février dans une exploitation laitière.
L'enquête avance sur le meurtre d'Elodie Bonnefille, tuée le 17 février lors d'une visite dans une exploitation laitière à Mayran (Aveyron). Le principal suspect, le frère du chef d'exploitation aurait agi sur un coup de folie. L'homme âgé de 46 ans souffre, selon les experts, d'un délire paranoïaque. Face aux enquêteurs, il a tenu des propos incohérents pour expliquer son geste, et pensait que la jeune technicienne agricole était responsable d'évènements étranges dans sa ferme.
Pas d'antécédents psychiatriques
Le procureur de Montpellier a expliqué à la presse que le suspect "ne donne pas de motif rationnel sur les raisons de son geste. Il dit que ça s'est imposé à lui, que pour lui il y avait des choses, des comportements anormaux des animaux, des personnes, dans la ferme, ce qui n'est pas du tout la réalité." L'homme n'a pas d'antécédents psychiatriques. Mercredi, lors de la visite de la jeune femme, il aurait pris ses clés de voiture pour l'empêcher de partir, l'aurait étranglée puis jetée dans un étang.
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