Sa disparition, mercredi 25 avril, avait été jugée inquiétante. Dans la nuit de samedi à dimanche, le corps d'Angélique, 13 ans, a été retrouvé à Quesnoy-sur-Deûle (Nord). Interpellé, un homme de 45 ans a reconnu les faits, selon le procureur de la République. Désormais en garde à vue, le quadragénaire a expliqué avoir étranglé la fillette après avoir tenté de la violer.
L'homme était inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS). Sur son casier judiciaire, a indiqué le procureur, "est mentionnée une condamnation datant de 1996 pour des faits commis en 1994, qualifiés de viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence. Les investigations et la garde à vue se poursuivent, une autopsie sera effectuée demain [lundi]".
C'est grâce à ce fichier que les enquêteurs de la PJ de Lille sont remontés jusqu'au meurtrier présumé d'Angélique Six. Mais son inscription dans ce document soulève aussi des questions car de nombreuses voix se sont élevés pour dénoncer un suivi judiciaire insuffisant et un manque de communication sur les antécédents de l'accusé.