Mort de Clément Méric : un accusé absent, le procès suspendu
Mardi 4 septembre, le procès des meurtriers présumés de Clément Méric s'ouvre. À peine commencée, la séance a été suspendue.
Cinq ans que les parents de Clément Méric attendent de connaitre les circonstances de la mort du jeune étudiant de Sciences Po. Les parents disent avoir "entendu beaucoup de choses qui n'étaient pas conformes à la réalité" et le père de Clément Méric rajoute que "ce procès sera aussi un procès des violences de l'extrême droite". Loin de l'image de skinhead, Esteban Morillo, accusé d'avoir porté les coups mortels, est présent. En revanche, l'un des coaccusés ne s'est pas présenté ce matin. L'audience est suspendue en attendant l'arrivée cette après-midi de Daniel Dufour.
La défense conteste la thèse d'un meurtre politique
En juin 2013, dans le quartier Saint-Lazare à Paris, une rixe éclate entre deux groupes de jeunes. D'un côté, les membres de la mouvance ultra-droite, de l'autre des étudiants se revendiquant de la mouvance antifasciste. Frappé au visage, Clément Mérric, 18 ans, décède le lendemain. La défense conteste la thèse d'un meurtre politique. "C'est une bagarre entre eux, ce n'est pas une expédition punitive" pour l'avocat de la défense.Les deux questions qui vont se poser d'abord seront de déterminer quel groupe a provoqué l'autre et si certains étaient munis d'armes de type poing américain. Le verdict en dépend. Les principaux accusés encourent vingt ans de réclusion criminelle.
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