Cet article date de plus de cinq ans.

Francis Heaulme condamné en appel à la prison à perpétuité pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz en 1986

Deux enfants de 8 ans avaient été retrouvés au bord d'une voie de chemin de fer avec le crâne fracassé à coups de pierre. Francis Heaulme a toujours nié sa culpabilité.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Francis Heaulme lors de son procès en appel pour le double meurtre de Montigny-lès-Metz (Moselle), à la cour d'assises des Yvelines à Versailles, le 4 décembre 2018. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Francis Heaulme a été condamné à la prison à perpétuité en appel par la cour d'assises des Yvelines, pour le meurtre de deux enfants à Montigny-lès-Metz (Moselle) en 1986. Il avait déjà été condamné à la même peine en première instance. Le tueur en série a toujours nié son implication dans cette affaire.

En 1986, Cyril Beining et Alexandre Beckrich, 8 ans, avaient été retrouvés au bord d'une voie de chemin de fer le crâne fracassé à coups de pierre, dans cette ville de la périphérie de Metz.

Dans un premier temps, c'est Patrick Dils qui avait été condamné pour ce double meurtre, avant d'être acquitté à la faveur d'une révision de son procès en 2002, après 15 ans de prison.

Déjà condamné pour neuf meurtres

Un ex-manutentionnaire, Henri Leclaire, avait également été soupçonné en 1986 puis en 2014 et finalement mis hors de cause. Un autre suspect n'avait jamais été retrouvé : un homme, la chemise et les mains couvertes de sang, vu par un adolescent à proximité des faits.

"Montigny-lès-Metz, ce n'est pas moi", a répété Francis Heaulme pour ses derniers mots, vendredi matin, comme il l'avait déjà dit au début du procès et en première instance. Sa défense a souligné l'absence de preuves matérielles l'incriminant.

Incarcéré depuis 1992, Francis Heaulme a déjà été condamné pour neuf autres meurtres. L'accusé dispose d'un délai de cinq jours pour se pourvoir en cassation, ce qu'il compte faire, ont assuré ses avocats après l'énoncé du verdict.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.