Cet article date de plus de cinq ans.

"On a tous été victimes de ce type de comportement" : la colère des élus aux obsèques du maire de Signes

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
"On a tous été victimes de ce type de comportement" : la colère des élus aux obsèques du maire de Signes
"On a tous été victimes de ce type de comportement" : la colère des élus aux obsèques du maire de Signes "On a tous été victimes de ce type de comportement" : la colère des élus aux obsèques du maire de Signes (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Jean-Mathieu Michel était un maire dévoué, aimé de ses concitoyens. Ses obsèques ont été célébrées vendredi 9 août au matin dans le Var. Des élus de plus en plus confrontés aux incivilités.

La musique provençale accompagne le cortège funèbre. Toute la commune était rassemblée en mémoire de celui qui était maire depuis 36 ans. "C'est beaucoup d'émotion que j'ai. Il était trop bien, trop gentil avec tout le monde, à chaque fois qu'on demandait quelque chose, il était là, il rendait service", dit une habitante. Il avait l'amour de sa ville et toute la Provence lui rend cette affection. Les maires des communes voisines étaient aussi présents. "On a des communes qui se ressemblent, j'ai été élu en même temps que lui, on était très amis", avoue Bruno Aycard, maire de Belgentier (Var).

Symbole d'élus qui souffrent

En payant de sa vie son intervention face à deux hommes qui déchargeaient des gravats, il est devenu le symbole d'élus locaux qui souffrent. "Je reconnais que ça m'a porté un coup sur le moment, je me dis 'qu'est-ce que je fais dans cette galère' parce qu'on a tous été victimes de ce type de comportement", explique Roger Jourdan, maire de La Cadière-d'Azur (Var). La ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gouraut, ainsi que Gérard Larcher, le président du Sénat, avaient tenu à faire le déplacement. Jean-Mathieu Michel a reçu la Légion d'honneur à titre posthume, reconnaissance de la nation.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.