Entre le 1er juin et le 12 juillet, 362 noyades ont été recensées en France. Un tiers d’entre elles ont entraîné le décès de la personne, ce qui représente près de 110 victimes, en un mois et demi. Pour contrer ce fléau, seule la prévention auprès du grand public et la formation des sauveteurs compte.
Les plages d’Anglet (Pyrénées-Atlantiques) sont une longue bande de sable de 4,5 km, bordées par l’océan Atlantique. Une mer aux vagues puissantes, dont il faut connaître les pièges pour les déjouer. Ici, beaucoup de baigneurs ont déjà vécu de grosses frayeurs. "Vous avez un courant, vous avez beau essayer de revenir, et vous n’y arrivez pas, c’est trop fort", témoigne un baigneur. Pour les 86 sauveteurs mobilisés cet été, l’entraînement est quotidien, aller vite est primordial. Les techniques utilisées sont différentes selon les cas.
Des gestes sans cesse répétés
Le sauvetage au filin, quand la mer est démontée, c’est l’assurance de ramener tout le monde à terre. "Ça va très vite, c’est assez physique. Ça mobilise pas mal de sauveteurs. C’est pour ça que des fois on préconise l’intervention avec le jet ski", indique Hugo Georgel, maître-nageur sauveteur à Anglet.C’est le moyen le plus rapide quand le baigneur est en difficulté, loin de la plage. Tous les sauveteurs subissent une sélection drastique avant d’être employés sur les plages. Seuls les meilleurs sont retenus.
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