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Le GIGN abat un forcené dans l'Ain, cinq membres d'une famille retrouvés morts

Une enquête pour homicides volontaires est ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'homme a été abattu ce mercredi par le GIGN (photo d'illustration) (ROMAIN DEZEQUE / RADIO FRANCE)

L'homme abattu mercredi 20 juillet par le GIGN à Douvres (Ain) après s'être retranché dans une maison, a tué cinq personnes dont trois enfants, a appris franceinfo de source proche du dossier, information confirmée par le parquet de Bourg-en-Bresse dans un communiqué.

>> Ain : ce que l'on sait du forcené qui a abattu cinq personnes à Douvres

Selon le maire de la commune joint par franceinfo, les victimes sont cinq membres d'une famille recomposée, un couple et leurs trois enfants, deux filles âgées de 15 et 17 ans et un garçon de 5 ans.

L'homme abattu par le GIGN était lui-même le fils issu d'une première union du père de cette famille arrivée récemment à Douvres. Il ne résidait pas avec eux. Des investigations sont toujours en cours pour déterminer ces liens de filiation, indique une source au sein de la gendarmerie à franceinfo.

Suivi pour troubles psychiatriques

Les gendarmes ont été alertés mardi en début de soirée par l'individu qui leur a indiqué qu'il venait de tuer cinq personnes. Ils sont arrivés sur place vers 23h30 et ont tenté, sans succès, de dialoguer avec le forcené jusqu'à l'arrivée sur place du GIGN de Dijon mercredi matin, peu avant 7 heures. Une longue négociation s'est déroulée jusqu'à la fin de matinée avec l'individu qui a été neutralisé à la mi-journée. Le forcené était suivi médicalement pour troubles psychiatriques, précise la gendarmerie.

L'homme était armé d'un fusil et d'un sabre japonais, ainsi que d'un gilet pare-balles, relate une source au sein de la gendarmerie à franceinfo. En pénétrant dans la maison, les membres du GIGN ont lancé des sommations au forcené, précise cette même source.

Une enquête pour homicides volontaires est ouverte par le parquet. Une autre est initiée pour les faits d'usage d'armes par les gendarmes du GIGN et confiée au service de l'inspection générale de la gendarmerie.

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