Cet article date de plus de cinq ans.

Vidéo Tuerie à la préfecture de police : les députés et les sénateurs ont observé une minute de silence

Les parlementaires ont salué la mémoire des victimes de l'attaque commise à la préfecture de police de Paris. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Les députés ont observé une minute de silence en mémoire des victimes de l'attaque commise à la préfecture de police de Paris, mardi 8 octobre 2019, à l'Assemblée nationale. (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

L'Assemblée nationale et le Sénat ont rendu hommage aux quatre victimes de l'attaque de la préfecture de police de Paris, mardi 8 octobre, en observant une minute de silence. "Après l'hommage national de ce matin, en votre nom à tous, je salue la mémoire des victimes de cet attentat et adresse nos condoléances à leurs proches et à leurs collègues", a déclaré le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, en ouvrant les questions au gouvernement.

"Nous avons aussi une pensée particulière pour la fonctionnaire blessée, dont les jours ne sont heureusement plus en danger. Je salue le courage du jeune policier qui s'est interposé et a mis fin à l'attaque. Je vous invite à observer une minute de silence", a-t-il conclu, avant que députés, membres du gouvernement et personnels de l'Assemblée se lèvent.

Les sénateurs, qui s'étaient tous levés, ont observé également, en début d'après-midi, un moment de recueillement en hommage aux fonctionnaires tués.

Une commission d'enquête a été créée à l'Assemblée nationale et débutera ses travaux la semaine prochaine pour comprendre les conditions de cette attaque. Le député LR Eric Ciotti en sera le président probable, ou le rapporteur. "Des failles, des fautes ont été commises. Nous voulons cette vérité. La commission y travaillera", a lancé ensuite Eric Ciotti. Lors d'une cérémonie d'hommage aux victimes, le président Emmanuel Macron a appelé à "un combat sans relâche" contre "l'hydre islamiste".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.