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Policiers agressés à Viry-Châtillon : onze suspects interpellés

Quatre policiers effectuant une mission de surveillance dans leurs voitures avaient été blessés par une quinzaine de jeunes armés de cocktails Molotov, le 8 octobre 2016. 

Article rédigé par franceinfo
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La carcasse d'une voiture de police attaquée à Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre 2016.  (THOMAS SAMSON / AFP)

Onze suspects ont été interpellés et placées en garde à vue, mardi 17 janvier, dans l'enquête sur l'agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne), le 8 octobre dernier, selon les informations de franceinfo, qui évoquait dans un premier temps dix gardes à vue. Neuf de ces interpellations, qui se sont déroulées sans incidents, ont eu lieu à Grigny (Essonne) dans le quartier de la Grande Borne et les deux dernières à Etampes (Essonne) et à Meilleray (Seine-et Marne).

Les personnes interpellées sont âgées de 17 à 20 ans, selon les informations recueillies par franceinfo. La plupart sont déjà connues des services de police et certaines ont déjà purgé des peines de prison. Les interpellations ont été menées par les enquêteurs de la sûreté départementale de l'Essonne, vers 6 heures mardi matin. Ils agissaient, précise le parquet d'Evry, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte contre X notamment pour tentatives de meurtres sur personnes dépositaires de l'autorité publique commises en bande organisée.

Etape importante dans l'enquête

Quatre policiers effectuant une mission de surveillance dans leurs voitures avaient été blessés par une quinzaine de jeunes armés de cocktails Molotov. Deux fonctionnaires de police avaient été sérieusement brûlés. Les policiers surveillaient une caméra installée à un carrefour connu pour être le lieu de vols avec violences sur des automobilistes, en lisière de la Grande Borne, une cité réputée difficile, à cheval sur les communes de Viry-Châtillon et de Grigny.

Ce coup de filet constitue une étape importante, après plus de trois mois d'enquête. Il doit permettre, précise le parquet d'Evry, "d'entendre et de confronter des personnes dont certaines sont susceptibles d'avoir participé aux faits", et de "compléter les informations dont disposent les enquêteurs". Il s'agit aussi de déterminer et de "préciser leur niveau d'implication dans la commission des faits".

Le 3 décembre 2016, un adolescent de 17 ans avait été mis en examen pour complicité de meurtre, puis écroué. C'est lui qui aurait fourni l'essence utilisée pour fabriquer les cocktails Molotov lancés sur les policiers. Il avait été remis en liberté le 13 décembre. Un autre adolescent a également été interpellé. Il avait été placé sous le statut de témoin assisté.

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