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Carte Où se trouvent les "quartiers de reconquête républicaine" qui bénéficieront de renforts de police ?

Le gouvernement dévoile un nouveau dispositif pour doter des quartiers d'effectifs et de moyens supplémentaires. Son déploiement est prévu en deux temps, avec une première vague d'ici à la fin de l'année.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le quartier du Mirail, à Toulouse (Haute-Garonne) est l'un des sites concernés par ce nouveau dispositif. (PASCAL PAVANI / AFP)

Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb inaugure le dispositif des "quartiers de reconquête républicaine" (QRR), mardi 18 septembre, dans la cité des Tarterêts de Corbeil-Essonne (Essonne). Cette mesure-phare de sa police de sécurité du quotidien (PSQ) a pour objectif de doter trente quartiers difficiles d'effectifs et de moyens de police supplémentaires.

Ce dispositif prévoit le déploiement d'ici à décembre de 300 fonctionnaires supplémentaires dans une quinzaine de quartiers sensibles, dont Les Merisiers (Trappes, Yvelines), Le Mirail (Toulouse, Haute-Garonne), Le Neuhof et la Meinau (Strasbourg, Bas-Rhin) ou encore La Mosson et La Paillade (Montpellier, Hérault).

Une deuxième vague de renforts de 300 autres agents est ensuite prévue dans 15 nouveaux sites avant juin 2019 (à Nantes, Toulouse, Nîmes, Mulhouse, Paris, Nice ou encore Saint-Etienne), au fur et à mesure des sorties d'écoles de police et des cycles de mutations. D'ici la fin du quinquennat, 60 quartiers seront concernés par le dispositif.

"Concentrer les moyens sur un nombre limité de quartiers"

"La philosophie de la PSQ est une approche sectorisée. L'idée des QRR est de concentrer les moyens sur un nombre limité de quartiers", fait-on valoir au ministère qui profite des nouvelles marges de manoeuvre opérationnelles permises par les quelque 10 000 recrutements supplémentaires de policiers et gendarmes prévus d'ici la fin du quinquennat.

Concrètement, chaque nouveau QRR bénéficiera de 15 à 30 renforts nets par rapport à leur effectif de base. Des jeunes policiers sortis d'écoles mais surtout des fonctionnaires expérimentés qui viendront renforcer des brigades spécialisées comme les BAC (brigades anti-criminalité) ou les BST (brigades spécialisées de terrain).

Dans un entretien au Monde, le 8 février, le ministre avait présenté ces quartiers comme des "territoires où la délinquance et les trafics ont augmenté de manière forte, où les habitants ont parfois peur de sortir de chez eux, de prendre le bus". La lutte contre les trafics sera l'un des objectifs majeurs, en particulier sur les stupéfiants. Autre objectif : le renforcement des contacts avec la population et les partenariats avec les élus et les autres administrations de l'Etat.

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