Délinquance : premier bilan pour la police de sécurité du quotidien
C'était le grand projet d'Emmanuel Macron : la police de sécurité du quotidien (PSQ). Les agents se déplacent à pied, à vélo ou à cheval et sont plus visibles. Cette nouvelle unité a été lancée il y a plus d'un an à Marseille (Bouches-du-Rhône). La préfecture l'affirme : la délinquance a baissé.
Du lundi au samedi, uniquement en journée, des policiers en VTT patrouillent dans les rues de Marseille (Bouches-du-Rhône) et n'hésitent pas à dialoguer avec les commerçants. "Lorsqu'on fait appel à eux, ils sont là cinq minutes après", se réjouit un commerçant marseillais. Ces policiers font partie de la police de sécurité du quotidien (PSQ), une unité installée à Marseille depuis février 2018. Leur mission : faire respecter la loi et renouer le contact avec les citoyens.
Une brigade très efficace
Le brigadier Nicolas Tavares est chef de groupe. Et, à vélo, il constate la différence. "J'ai vite vu l'avantage du VTT, par exemple pour la rapidité. Les gens viennent plus facilement nous voir", explique-t-il. Il réalise une quarantaine d'interpellations par semaine avec son équipe. Dans ce quartier dit de "reconquête républicaine", 15 agents ont été recrutés pour former une brigade de 39 policiers, qui a fait reculer la délinquance. "Le nombre de trafics de stupéfiants démantelé a été multiplié par trois. Le trafic de cigarettes a été réduit de moitié. Les chiffres parlent d'eux-mêmes", constate Olivier de Mazières, le préfet de police de Marseille.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.