Enquête : quand l’ADN dessine des portraits-robots
Les techniques d’analyses ADN ont énormément progressé, au point de pouvoir dessiner des portraits-robots, comme au laboratoire d’hématologie médico-légal de Bordeaux. Enquête sur ce service qui résout des enquêtes impossibles.
C’est dans un laboratoire discret qu’a été créé le premier portrait-robot génétique. A partir d'une "simple" pièce à conviction : le pantalon d’une victime tuée à l’arme blanche. Son sang est mêlé à celui du meurtrier, et les scientifiques vont faire parler les cellules recueillies pour dessiner un portrait-robot du coupable. L’homme est inconnu et ne figure dans aucun fichier de police. Et le laboratoire a été saisi spécialement pour cela.
Des détails physiques toujours plus précis
Après les analyses, les scientifiques sont en mesure de donner des caractéristiques précises du tueur. Couleur des yeux : marron. Teint de peau de type 5. Cheveux noirs. Mais ces scientifiques espèrent aller encore plus loin : "Aujourd’hui, on travaille sur des notions de calvitie, sur la taille des lobes au niveau des oreilles, sur la forme du visage", explique Antoine Doutremepuich, directeur général du laboratoire. Cette méthode, validée par la justice, avait fait ses preuves pour la première fois en 2015.
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