Fusillade à Pantin : la piste crapuleuse privilégiée
Un mois après le vol de munitions dans un dépôt à Miramas, un bâtiment du ministère de l'Intérieur a été attaqué dans la nuit de samedi à dimanche 16 août.
Prélèvements ADN, enregistrements des caméras de surveillance, au lendemain d'une fusillade survenue à Pantin dans la nuit du 15 au 16 août, les enquêteurs ont passé les lieux au peigne fin pour trouver des indices sur l'identité des braqueurs.
Dans la nuit de samedi à dimanche, deux hommes cagoulés s'introduisent dans un garage de la police nationale. Rapidement, ils croisent un gardien de la paix qui effectue sa ronde. Une bagarre éclate. Le policier se fait subtiliser son arme. Un coup de feu part. Touché à l'abdomen, il est sauvé par son gilet pare-balles. Lorsque le Raid arrive sur les lieux, les deux suspects ont pris la fuite.
Un mois après Miramas
On ignore pour l'instant si les deux individus savaient que ces locaux appartenaient à la police nationale. Mais un mois après le vol de munitions dans un dépôt à Miramas, le braquage de ce site du ministère de l'Intérieur pose questions. Selon le témoignage du policier blessé, les deux malfaiteurs avaient un accent d'Europe de l'Est. Hors de danger, il a pu sortir de l'hôpital dans la journée.
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