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Bordeaux : une femme grièvement blessée après avoir poignardé un policier

La femme "souffrait de troubles psychiatrique", selon le parquet. C'est son mari qui a contacté la police, alors qu'elle était retranchée dans la salle de bain.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Gironde
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Bordeaux (Gironde). (GOOGLE MAPS)

Une femme a été blessée grièvement dans l'après-midi du lundi 10 mai par un policier à Bordeaux (Gironde), vers la rue de Pessac, a appris franceinfo de source policière. Trois policiers sont intervenus chez la femme de 33 ans en fin de journée pour un différend familial, rapporte France Bleu Gironde de source policière.

Toujours selon cette source, c'est le mari de la femme qui a appelé les forces de l'ordre. Elle était à ce moment retranchée dans la salle de bain. Quand les policiers sont arrivés sur place, ils l'ont vue sortir du domicile, elle semblait extrêmement agitée. Celle-ci, "armée de couteaux" et criant "Allah Akbar", s'est "jetée" sur le premier policier intervenant, décrit mardi le parquet de Bordeaux. "La femme est tombée à genoux et alors qu'elle se relevait, lui a porté un coup de couteau à la jambe". Un second policier, "positionné derrière son collègue, a entendu ce dernier crie et a fait usage de son arme de service. La jeune femme, touchée à la tête, s'écroulait au sol", poursuit le parquet.

"Troubles psychiatrique"

Une source policière avait annoncé la mort de cette personne, avant que le parquet ne démente. Elle est "dans un état très grave", au CHU Pellegrin de Bordeaux, a annoncé à l'AFP la procureure. Elle "souffrait de troubles psychiatrique". La procureure Frédérique Porterie, qui s'est déplacée sur les lieux, "a pu constater dans le studio la présence de nombreux livres et documentation religieuse relevant du salafisme, a priori de la littérature officielle rigoriste", précise le parquet. Ce dernier explique que le parquet national antiterroriste a été avisé, mais qu'"à ce stade des investigations, ne s'est pas saisi des faits".

Le parquet a saisi la police judiciaire pour "des faits de violences aggravées avec arme et sur personne dépositaire de l'autorité publique et l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) sur le volet 'usage de l'arme'".

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