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Les meilleures excuses des chauffards pour éviter les PV

Motard de la police, Alexandre Despretz publie "Les bonnes excuses des mauvais conducteurs" (Editions du Cherche-Midi), un recueil de perles d'automobilistes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des policiers contrôlent une voiture près de Perpignan (Pyrénées-Orientales), le 4 avril 2015. (CITIZENSIDE / ROBERT FAGES / AFP)

Motard de la police, Alexandre Despretz ne met pas que des amendes aux automobilistes. Il collectionne aussi leurs perles pour justifier leurs mauvais comportements. Le policier, qui aligne depuis 2004 "plus de 100 000 kilomètres au compteur", a déjà compilé ses Brèves de volant en 2011 et 2012. Il récidive en publiant jeudi 28 mai une nouvelle version, Les bonnes excuses des mauvais conducteurs (Editions du Cherche-Midi).

Francetv info en a sélectionné quelques-unes.

Les plus médicales

Alors qu'il remontait les bouchons sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute, un conducteur de scooter a lâché aux policiers : "Pour tout vous avouer, je suis malade ; si vous voulez, vous pouvez prendre ma température""J'ai la gangrène dans ma jambe de gauche, alors c'est difficile d'utiliser la pédale correctement pour arriver à faire un arrêt...", a expliqué un autre contrevenant.

La plus pertinente

"Bonjour, vous avez bu ? demande le policier.

- Non, juste une cuillère.

- Regardez-vous, vous ne tenez pas debout.

- Mais moi, monsieur, je conduis assis."

La plus culinaire

Arrêté avec un taux d'alcool élevé, un automobiliste a expliqué qu'il avait mangé du bœuf bourguignon, un plat de viande avec une sauce au vin rouge.

La plus suppliante

"C'est mon premier PV depuis 22 ans, vous pouvez m'en faire un petit s'il vous plaît ?" un imploré un conducteur. 

La plus énervée

Parfois, le ton monte. "Vous demeurez où monsieur ?" demande le policier. "Vous ne me traitez pas de demeuré !" s'emporte le chauffard.

La plus ratée

Certains se donnent beaucoup de mal pour attendrir les policiers. Un homme prétexte que sa femme est en train d'accoucher. Il appelle la maternité pour implorer de "retarder l'accouchement de dix minutes". Mais il ajoute un dernier élément fatal pour sa crédibilité : "En plus, ma mère est malade, elle vient d'avoir un infarctus de la cocarde", lance-t-il au policier, au lieu de parler d'infarctus du myocarde.

La plus philosophe

D'autres automobilistes tentent de trouver une explication philosophique à leur conduite. "Je roule vite pour récupérer du temps que je n'ai pas perdu", explique ainsi l'un d'eux.

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