Marseille : des policiers en service ralenti
Une vitre cassée et des affaires dérobées. Ces touristes sont venus porter plainte, en vain. C’est le second commissariat qui leur refuse l’accès aujourd’hui. “Ils ne prennent que des cas d’urgence”, déplore un des touristes. Au sein de la police marseillaise, la colère monte et les arrêts de travail se multiplient, après la mise en examen de quatre policiers de la BAC et l’incarcération de l’un d’eux jeudi soir. Ces quatre policiers sont accusés d’avoir violemment agressé un jeune homme lors des émeutes début juillet.
Entre 500 et 600 policiers à l’arrêt
“Quand vous n’êtes psychologiquement pas en état, il vaut mieux ne pas venir travailler que de devenir un danger pour soi-même ou pour autrui sur la voie publique”, explique un syndicaliste. D’après lui, entre 500 et 600 policiers auraient cessé de travailler. La préfecture de police des Bouches-du-Rhône, quant à elle, minimise le nombre d’arrêts avancés par les syndicats, tout en se refusant à communiquer des chiffres.
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