Martinique : l'île fortement marquée par les violences de la nuit dernière
Après la Guadeloupe, c'est en Martinique que la violence a pris une forme inédite dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 novembre. Malgré l'instauration du couvre-feu, des tirs ont été dirigés vers des policiers, mais aussi des journalistes. Au-delà des réticences face au vaccin, c'est une crise sociale profonde qui est le socle de cette escalade de violences.
Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 novembre, des détonations ont retenti à Fort-de-France en Martinique. Les forces de l'ordre ont affronté des tirs d'armes à feu avec des grenades lacrymogènes. Quatre policiers ont été blessés légèrement par des plombs. Un gendarme a été percuté par une voiture et quatre journalistes ont aussi été visés par des tirs.
Certains barrages sont encore en feu sur l'île
Sur les barrages, il y a une ambiance de guérilla urbaine. Des camions traînent même les carcasses brûlées des voitures pour venir renforcer le blocage des routes. Dans un quartier résidentiel, de jeunes habitants à moto font face à des policiers lourdement armés. La nuit entière, des bandes ont cassé et pillé les magasins. Certains barrages sont encore en feu en Martinique et plusieurs bloquent toujours les axes routiers, vendredi 26 novembre.
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