Voiture de police incendiée à Paris : l'audience suspendue jusqu'à mercredi après-midi
Le tribunal correctionnel de Paris a suspendu mardi le procès des neuf personnes suspectées d'avoir incendié un véhicule de police en mai 2016. Il reprendra mercredi, dans une salle plus grande.
Le procès de neuf personnes jugées mardi 19 septembre au tribunal correctionnel de Paris pour avoir incendié une voiture de police quai de Valmy, à Paris, en 2016, est suspendu jusqu'à mercredi 20 décembre à 13h30, et reprendra dans une autre salle, selon le journaliste de franceinfo présent à l'audience. Cette décision a été prise à la demande des avocats, qui réclamaient une salle plus grande, lors d'une deuxième suspension d'audience.
Maître Antoine Vey, l'un des avocats de la défense, a raconté à franceinfo : "Nous sommes arrivés dans une salle dans laquelle les avocats ne pouvaient pas s'assoir, ne pouvaient pas accéder à leurs dossiers, ne pouvaient pas échanger librement avec leurs clients, dans laquelle la presse ne pouvait pas venir, dans laquelle le public ne pouvait pas s'assoir..."
Nous, ce que nous souhaitons, c'est qu'il puisse y avoir un débat serein. Un débat calme, qui permette à chacun de s'exprimer, et à la presse de faire état, pour que l'opinion publique puisse comprendre ce qui s'est passé.
Me Antoine Vey, avocat de la défenseà franceinfo
Démarré à 13h30, le procès avait été suspendu une première fois au bout d'une vingtaine de minutes, pendant environ 45 minutes. Une cinquantaine de personnes venues soutenir les prévenus, mais n'ayant pas pu entrer dans la salle, manifestaient leur mécontentement devant la porte, aux cris de "liberté" et "tout le monde déteste la presse". L'audience avait repris vers 14h30, mais la question de changement de salle était toujours en discussion.
Sept prévenus comparaissent libres, deux sont détenus
Huit des prévenus sont présents à ce procès, et sont entrés dans la salle cachés des photographes par des parapluies. Le neuvième, de nationalité suisse, fait l'objet d'un mandat d'arrêt. Deux des prévenus présents sont détenus, les autres comparaissent libres.
Ils sont jugés pour avoir attaqué à coup de projectiles et de barres de fer une voiture de police quai de Valmy, à Paris en 2016, avant d'y mettre le feu avec une fusée de détresse jetée à l'intérieur. Ces évènements ont eu lieu pendant les manifestations contre la loi Travail.
Les avocats ne peuvent pas s'asseoir. Le public et beaucoup de journalistes ne peuvent toujours pas entrer. #voiturebrulee pic.twitter.com/HK3vv0BuoN
— David Perrotin (@davidperrotin) 19 septembre 2017
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