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Policier abattu à la Courneuve : l’hypothèse de la rixe privilégiée

Deux jours après le meurtre d’un gardien de la paix, abattu en pleine rue à la Courneuve (Seine-saint-Denis), l’autopsie livre ses premières conclusions. Et oriente l’enquête sur la piste de la rixe qui a mal tourné…
Article rédigé par franceinfo
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Première révélation de l’autopsie pratiquée ce matin, le fonctionnaire de police a reçu une seule balle, mortelle, en pleine tête. Deuxième révélation, le corps de la victime portait de nombreuses traces d’ecchymoses, prouvant que le policier a été frappé.

Voilà qui semble accréditer la thèse de la rixe qui tourne au drame, piste privilégiée pour l’instant par les enquêteurs de la Crime, en charge du dossier. Pour des raisons que l’enquête devra élucider, une bagarre aurait éclaté samedi soir dans le quartier des Quatre-Roues à la Courneuve (Seine-saint-Denis). Le policier, qui n’était pas en service ce soir-là, aurait alors été pris à partie, et battu. On lui aurait alors subtilisé son arme de service, pour la retourner contre lui.

Extorsion de fonds

La brigade criminelle n’en est cependant qu’au stade des hypothèses, et l’enquête se poursuit. D’autant que ce gardien de la paix de 33 ans, père de famille divorcé, avait récemment été entendu dans une affaire d’extorsion de fonds au préjudice de la communauté indo-pakistanaise du quartier. L’un de ses collègues avait même été incarcéré, avant d’être libéré il y a quelques semaines.

Interpellées dans cette communauté de la Courneuve dimanche matin, six personnes, cinq hommes et une femmes, tous Sri Lankais, sont toujours en garde à vue, au 36 quai des Orfèvres.

Mais pour l’instant, rien de permet de relier cette sale affaire au drame de samedi soir, insiste le Parquet de Bobigny.

Anne Lamotte, Gilles Halais

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