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Prêtre tué dans l'Oise : le suspect, hospitalisé "sous contrainte", pourrait souffrir "d'importants problèmes mentaux"

Les enquêteurs ne sont toutefois pas parvenus à entendre le mis en cause dont "l'attitude laissait supposer d'importants problèmes mentaux", a expliqué le procureur de la République.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La victime a été retrouvé morte à son domicile de Ronquerolles, près d'Agnetz (Oise), lundi 4 novembre 2019. (GOOGLE MAPS)

Le jeune homme soupçonné du meurtre d'un prêtre retrouvé mort lundi 4 novembre à son domicile d'une commune de l'Oise a été hospitalisé "sous contrainte" mardi 5 novembre. Son attitude laisse "supposer d'importants problèmes mentaux", a annoncé le parquet de Beauvais. Agé de 19 ans, ce suspect avait été interpellé lundi au volant du véhicule du prêtre Roger Matassoli par la gendarmerie de Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise). Il a été initialement placé en garde à vue pour des faits de conduite sans permis et de rébellion, selon le communiqué du procureur de Beauvais.

Le père du jeune homme, informé par les autorités que son fils conduisait le véhicule du prêtre de 90 ans, s'était alors rendu au domicile de ce dernier, à Ronquerolles, un hameau de la commune d'Agnetz, dans l'Oise. Ayant aperçu par la fenêtre du logement le corps sans vie de la victime, il avait alors alerté les gendarmes de Clermont (Oise).

Le suspect souffrirait "d'importants problèmes mentaux"

Les enquêteurs "ne sont toutefois pas parvenus à entendre le mis en cause dont l'attitude laissait supposer d'importants problèmes mentaux", a précisé le procureur de Beauvais. "Un examen psychiatrique a effectivement conduit à devoir lever la garde à vue de l'intéressé dans la nuit vers 1 heure pour procéder à son hospitalisation sous contrainte".

L'autopsie de la victime, réalisée mardi, a conclu "à un décès par asphyxie et à la présence de traces de coups portés à l'abdomen, au crâne et au visage", a fait savoir le procureur. Des examens complémentaires doivent encore être menés pour préciser les causes du décès.

L'enquête se poursuit également pour déterminer "l'éventuelle responsabilité du suspect", a souligné le procureur. Dans la matinée de mardi, Jacques Benoît-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, avait adressé un communiqué à la suite de la mort du prêtre. "Nous pensons à sa famille et prions pour lui", avait-il affirmé.

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