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Queen Mary 2 : jugement attendu

Les parties civiles et les prévenus attendent aujourd’hui la décision du tribunal correctionnel de Saint Nazaire dans l’affaire de l’effondrement de la passerelle du Queen Mary 2 en 2003. Au procès, les deux prévenus s’étaient renvoyés la balle.
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Les 130 parties civiles dans ce procès ont réclamé 12 millions d’euros de dommages et intérêts. Les prévenus encourent jusqu’à 225.000 euros chacun d’amende et trois ans de prison ferme. Le procureur a requis le maximum pour l’amende mais trois ans de prison avec sursis.
Durant les douze jours de procès, les deux prévenus : les Chantiers de l’Atlantique et la société Endel, fabricant de la passerelle, s’étaient renvoyés la responsabilité de l’effondrement.

L’avocat des Chantiers soutenait que la passerelle avait un défaut de conception à la charge d’Endel. L’avocat de la société, à son tour, avait pointé du doigt un détournement d’usage de cette passerelle par les Chantiers.

Une stratégie qui avait écœuré certaines victimes. Beaucoup avaient exprimé leur sentiment de culpabilité d’avoir convié des proches à visiter le paquebot.

Cependant, lors de sa dernière prise de parole, le PDG des Chantiers, Patrick Boissier avait exprimé son respect à l'égard des victimes et explique que "si il y a une responsabilité, elle est (…) sur le banc des prévenus, d’un côté ou de l’autre".

Le 15 novembre 2003, l'effondrement de la passerelle permettant d'accéder au paquebot avait tué 16 personnes et fait 29 blessés.

Anne-Laure Barral avec agences.

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