Sabotage à la SNCF : neuf personnes déférées demain
Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, a annoncé l'ouverture d'une information judiciaire sur les récents sabotages à la SNCF et le défèrement demain au parquet des neuf personnes placées en garde à vue, dont cinq pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et dégradation en réunion" .
Les suspects, entendus depuis mardi dans les locaux de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), à Levallois (Hauts-de-Seine, seront présentés à un juge d'instruction anti-terroriste en vue de leur mise en examen, a précisé le magistrat. Il s'agit de quatre hommes et cinq femmes âgés de 22 à 34 ans.
La police antiterroriste soupçonne ces jeunes gens d'être à l'origine de cinq actes de malveillance commis le 26 octobre et dans la nuit de vendredi à samedi, qui ont gravement affecté le trafic TGV. Une dixième personne gardée à vue depuis mardi a été remise en liberté hier en fin d'après-midi à Nancy.
Toutes avaient été interpellées dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte le 16 avril contre les agissements et intentions prêtés à un groupuscule de la mouvance anarcho-autonome, et non dans celui de l'enquête de flagrance ouverte sur les dégradations dont a été victime la SNCF.
Anne Jocteur Monrozier, avec agences
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