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Procès des attentats du 13-Novembre : les provocations de Salah Abdeslam marquent la première journée d'audience

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Procès des attentats du 13-Novembre : les provocations de Salah Abdeslam marquent la première journée d'audience
Procès des attentats du 13-Novembre : les provocations de Salah Abdeslam marquent la première journée d'audience Procès des attentats du 13-Novembre : les provocations de Salah Abdeslam marquent la première journée d'audience (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - B.Delombre, N.Perez, E.Pelletier, L.Feuerstein, G.Michel, L.Krikorian, S.Lerch, E.De Pourquery, C.Cormery, P.Miette
France Télévisions
France 2

Le procès des attentats du 13-Novembre a débuté en milieu de journée, mercredi 8 septembre. Les parties civiles ont fait face pour la première fois aux 14 accusés présents, dont Salah Abdeslam, seul membre du commando encore vivant. La tension était palpable dans la salle d'audience dès les premières paroles du terroriste présumé. 

Les provocations de Salah Abdeslam ont marqué la première journée d'audience, au palais de justice de Paris. La question, mercredi 8 septembre, était de savoir si le seul membre vivant du commando terroriste du 13-Novembre allait parler lors du procès. Mais dès le moment où il lui a été demandé de décliner son identité, celui-ci a déclaré : "Tout d'abord, je tiens à témoigner qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager", a-t-il déclaré. Un peu plus tard dans la journée, il pointait le doigt vers le président de la Cour d'assises spéciale. "Ça fait plus de six ans qu'on me traite comme un chien (...) Après la mort, on sera ressuscité. Vous allez rendre des comptes."

Un président imperturbable

La tension était palpable tout au long de cette première journée d'audiences. "La salle était tétanisée, plus personne n'osait jeter un regard dans le box des accusés, mais le président, imperturbable, a réussi à faire taire et rasseoir l'accusé", raconte la journaliste Nathalie Perez, qui était sur place pour France Télévisions. Les victimes des attentats et proches dans la salle étaient stupéfaits. "Il va dérouler son idéologie et il faut faire attention à une chose dans ce procès, la Cour d'Assises ne doit pas être une tribune pour lui", prévient Me Mehana Mouhou, avocat des parties civiles. 

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