Depuis l'instauration de l'état d'urgence, 51 personnes ont été emprisonnées
A la suite des 2 700 perquisitions administratives menées par les services de police et de gendarmerie, 488 procédures de justice ont été engagées, signale le ministère de la justice, mercredi.
Les perquisitions se succèdent en France, après les attentats de Paris. Depuis l'instauration de l'état d'urgence, 488 procédures judiciaires ont été engagées sur l'ensemble du territoire français et 51 personnes ont été écrouées, a annoncé la chancellerie, mercredi 16 décembre.
Les 488 procédures engagées par la justice font suite aux 2 700 perquisitions administratives menées par les services de police et de gendarmerie. Une majorité d'entre elles concerne des infractions à la législation sur les armes (187 procédures) et sur les stupéfiants (167 procédures). Les autres portent sur des infractions diverses, comme la contrefaçon ou le recel, notamment.
Trois enquêtes sur des faits présumés à caractère terroriste
Au total, 209 procédures sont déjà terminées. Elles ont notamment abouti à 73 renvois en comparution immédiate et à 50 convocations devant les tribunaux correctionnels. On compte 51 personnes écrouées, soit en détention provisoire, soit en exécution de peine, a précisé le ministère de la Justice.
Les tribunaux correctionnels, lorsqu'ils ont été saisis, ont d'ores et déjà prononcé 58 condamnations à des peines d'emprisonnement avec ou sans sursis, à des travaux d'intérêt général ou du sursis avec mise à l'épreuve. Enfin, 279 procédures sont encore en phase d'enquête.
A la suite des perquisitions administratives, trois enquêtes sur des faits à caractère terroriste ont également été ouvertes "à ce jour" par le parquet de Paris, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
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