: Vidéo Déchéance de nationalité : "La parole dernière est celle du président", déclare Christiane Taubira
La garde des Sceaux avait affirmé, lundi, que la déchéance de nationalité ne ferait pas partie du projet de réforme constitutionnelle.
Christiane Taubira se trouve dans une situation délicate. François Hollande a décidé, mercredi 23 décembre, de maintenir l'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés Français et reconnus coupables de terrorisme. La ministre de la Justice avait pourtant affirmé, mardi, que la mesure ne figurerait pas dans le projet de réforme constitutionnelle.
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"Ce qui est important, ce n'est pas ma présence au sein du gouvernement"
"La situation est grave. La seule fois où je me suis exprimée sur la déchéance de nationalité, je n'ai pas hésité à dire que ceux qui retournent leurs armes contre leurs compatriotes s'excluent eux-mêmes de la communauté nationale", s'est défendue Christiane Taubira lors d'une conférence de presse à l'issue du Conseil des ministres.
"En tout état de cause, ce qui est important, ce n'est pas ma présence ou non au sein du gouvernement, a ajouté la garde des Sceaux. La parole première est celle du président de la République. Elle a été prononcée au Congrès, à Versailles. La parole dernière est celle du président de la République. Elle a été prononcée ce matin au Conseil des ministres. Et c'est le point final."
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