Le risque d'attaque chimique en France est-il réel ?
Le Premier ministre Manuel Valls a évoqué un risque d'attaque chimique, avant de revenir sur ses propos.
Dans son discours devant l'Assemblée, Manuel Valls a évoqué, jeudi 19 novembre, des risques d'attentats bio-chimiques. Au lendemain des attentats, un arrêté publié par le ministère de la Santé demande à l'armée de livrer les hôpitaux et le Samu en sulfate d'atropine, un antidote contre certains gaz toxiques.
"Beaucoup plus compliqué qu'un attentat conventionnel"
Après attentats de vendredi à Paris, l'hypothèse d'une attaque chimique n'est désormais plus à exclure. Prenons l'exemple gaz sarin, incolore et quasi inodore. Répandu dans l'air, il provoque des maux de tête, tétanise les muscles et très vite paralyse le système respiratoire.
Pour Olivier Lepick, spécialiste des armes chimiques, la menace d'une attaque de ce type existe, mais elle est encore très faible : "Ce n'est pas parce que Daesh a mis la main sur quelques stocks résiduels, probablement irakiens ou syriens que l'organisation a la capacité d'organiser un attentat de ce type en France. Il y a un certain nombre de barrières techniques et logistiques. C'est beaucoup plus compliqué qu'un attentat conventionnel".
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