Attentat de Nice : réapprendre à vivre
L'attentat de Nice (Alpes-Maritimes) a fait 84 morts et de nombreux blessés. Ceux qui ont échappé à la mort mais ont vu l'horreur sont aussi des victimes et souffrent, parfois, d'un choc post-traumatique.
Ce soir-là, Farid est arrivé un petit peu en retard au feu d'artifice de Nice (Alpes-Maritimes). Quelques minutes après le drame, il a aidé à couvrir les corps avec les nappes d'un restaurant et puis il s'est agenouillé au pied d'un blessé et ne l'a plus quitté jusqu'à son départ pour l'hôpital. Farid, 46 ans, est ouvrier dans le bâtiment, mais depuis six jours, il n'a pas réussi à reprendre le travail. "Je n'arrive pas à dormir et je commence à me poser des questions", confie-t-il au micro de France 2.
Cellules d'urgence
Comme Farid, ceux qui ont échappé à la mort, mais ont vu l'horreur sont aussi des victimes. Elles souffrent de ce que les médecins appellent "un choc post-traumatique". Très vite après le drame, des cellules d'urgence médico-psychologiques les ont accueillies. Aujourd'hui encore, des dizaines de personnes viennent y chercher de l'aide. Cette prise en charge, quasi immédiate, est indispensable, mais selon les spécialistes, d'autres séquelles psychiques peuvent survenir plusieurs mois après le choc.
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