Attentat déjoué à Saint-Étienne : les filières terroristes tchétchènes dans le viseur des enquêteurs
Un homme de 18 ans, originaire de Tchétchénie, envisageait une attaque aux abords du stade de Saint-Étienne (Loire). Néanmoins, il ne s'agit pas du premier ressortissant tchétchène à apparaître dans un dossier terroriste. Depuis 2018, trois attentats ont été perpétrés par des Caucasiens, un meurtre en plein Paris et les assassinats des professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard. Selon nos informations, au moins huit Caucasiens ont déjà été impliqués dans des attentats en France et ils sont plus de 180 à être signalés pour radicalisation.
Des profils indétectables
Parmi eux, les renseignements retrouvent de plus en plus de jeunes hommes nés en France et radicalisés en ligne via les réseaux sociaux et les messageries chiffrées. Ces profils sont parfois influencés par leurs familles et leurs amis. Leur radicalisation est parfois indétectable. Certains d'entre eux sont en lien avec une branche du groupe État islamique active en Asie centrale et dans le Caucase. Une mouvance qui a notamment revendiqué l'attentat de Moscou en mars dernier dans une salle de concert.
Les jeunes Caucasiens installés en France ont accès à de nombreux contenus de propagande et sont facilement contactés par des prédicateurs islamistes à l'autre bout du monde. Dans l'attentat déjoué de Saint-Étienne, le suspect a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroristes et incarcéré.
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