Enseignant décapité dans les Yvelines : LR, LFI et RN réclament de la fermeté, Blanquer se défend
Samuel Paty a été tué vendredi 16 octobre en sortant de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). C’est un cours sur la liberté d’expression qui lui a coûté la vie. La classe politique a dénoncé l’atrocité du drame et demandé davantage de fermeté.
"Ils ne passeront pas". Après ces premiers mots d’Emmanuel Macron le soir de la mort vendredi 16 octobre de Samuel Paty, professeur dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), Marine Le Pen (RN) a rétorqué au président : "Ils sont déjà là, jusque dans nos écoles !" Des membres les Républicains demandent déjà des comptes. "Je demande qu’on soit moins naïf, qu’on se protège. Il y en a assez de ces lâchetés politiques", affirme Eric Ciotti samedi 17 octobre. À La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon lance un appel à l’unité, mais s’interroge : "Il est absolument incroyable que pendant une semaine il y ait pu avoir des messages sur les réseaux sociaux, sans que le préfet n’en soit informé ni ne prenne les mesures de représailles qui s’imposaient."
Samuel Paty "accompagné"
Le professeur assassiné a reçu des menaces après avoir tenu un cours sur la liberté d'expression, pendant lequel il avait montré des caricatures de Mahomet à ses élèves. L’inspection académique était au courant. "Il a été accompagné, il a porté plainte avec la principale du collège pour diffamation, à ce stade, il n’y avait pas de menaces de mort contre lui, a soutenu Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale, samedi soir sur France 2. Personne ne pouvait imaginer qu’il allait être assassiné."
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