Liberté d’expression à l’école : il y aura un avant et un après Samuel Paty
Vendredi 16 octobre, Samuel Paty a été tué pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression et la laïcité. Sa décapitation est un traumatisme pour toute la communauté éducative. Comment continuer à enseigner ces sujets qui fondent la République et ne pas céder à l’autocensure ?
Pour les enseignants, il y aura un avant et un après Samuel Paty. Le professeur d'histoire-géographie a été décapité vendredi 16 octobre dans les Yvelines parce qu’il avait montré des caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression et la laïcité. “Il ne faut pas qu’on se taise, il ne faut pas que l’on arrête”, estime une enseignante, au micro du 19/20 du dimanche 18 octobre.
Des documents guides
“Je faisais le même cours, avec des caricatures de Charlie Hebdo et c’est notre travail”, assure une de ses consœurs. “C’est invivable ! On a de l’ingérence, on ne peut plus enseigner, on ne peut plus appliquer nos programmes”, décrit une autre. L’Éducation nationale propose des documents-guides aux enseignants. La dernière publication date du début du mois. Longue de 100 pages, elle vise à tenter de répondre aux cas difficiles, comme celui d’élèves refusant de participer à une activité scolaire ou qui contesteraient des contenus d’enseignement.
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