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Attentat à Strasbourg en 2018 : le procès débutera en février 2024 et doit durer cinq semaines

Cinq hommes, soupçonnés d'avoir apporté une aide à l'assaillant abattu par des policiers, seront jugés devant la cour d'assises spéciale de Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des personnes rendent hommage aux victimes de l'attentat de Strasbourg (Bas-Rhin), le 16 décembre 2018. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Cinq hommes avaient été tués. Le procès de l'attentat au marché de Noël de Strasbourg est prévu du 29 février au 5 avril 2024, a appris l'AFP jeudi 25 mai auprès du Parquet national antiterroriste (Pnat), confirmant une information des Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA). Cinq hommes, soupçonnés d'avoir apporté une aide à l'assaillant abattu par des policiers, seront jugés devant la cour d'assises spéciale de Paris

Peu avant 20 heures le 11 décembre 2018, Chérif Chekatt, un délinquant multirécidiviste de 29 ans fiché S pour radicalisation islamiste, avait pénétré, armé d'un revolver et d'un couteau, dans le centre historique de Strasbourg où se tenait le traditionnel marché de Noël. Il avait tué au hasard cinq hommes et blessé une dizaine de personnes en déambulant dans les rues. L'assaillant était parvenu à s'échapper après avoir été blessé par des militaires. Il avait été tué par la police 48 heures plus tard dans le quartier du Neudorf. Une vidéo d'allégeance au groupe Etat islamique avait ensuite été retrouvée. 

Les juges d'instruction ont retenu la qualification terroriste pour l'un des cinq hommes qui comparaîtront aux assises. Audrey Mondjehi est suspecté d'avoir assisté Chérif Chekatt dans ses démarches, notamment en lui permettant de se procurer l'arme utilisée lors de l'attentat. Il sera jugé pour complicité d'assassinats et tentatives en relation avec une entreprise terroriste. Les quatre autres suspects sont renvoyés devant la cour d'assises pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes, sans qualification terroriste. Ils sont soupçonnés, à des degrés divers, d'avoir permis la fourniture de l'arme utilisée lors de l'attentat. 

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