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Marine Le Pen : "Tout n'est pas fait dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste"

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Marine Le Pen : "Tout n'est pas fait dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste"
Marine Le Pen : "Tout n'est pas fait dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste" Marine Le Pen : "Tout n'est pas fait dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste" (France 2)
Article rédigé par France 2
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La présidente du Rassemblement national est l'invitée des "4 Vérités" de France 2, mercredi 12 décembre. Elle réagit notamment à la fusillade de Strasbourg qui a fait, selon un bilan toujours provisoire, une dizaine de blessés et au moins trois morts.

La France est sortie de l'état d'urgence, mais en a-t-elle réellement terminé avec le terrorisme ? La fusillade à Strasbourg, mardi 11 décembre, a fait passer le pays en "urgence attentat" du plan Vigipirate. Selon Marine Le Pen, invitée des "4 Vérités" mercredi 12 décembre, la vague terroriste "recommence, mais en réalité ça n'a jamais cessé, car, et il faut leur tirer un coup de chapeau à nos services de renseignement, ils ont déjà réussi à éviter dans la dernière année toute une série d'attentats." Et si Marine Le Pen évoque la "blessure du peuple français", elle estime également avoir toujours "ce sentiment que tout n'est pas fait dans la lutte contre le fondamentalisme islamiste, car le terrorisme n'est en réalité que le bras armé d'une idéologie, dont Strasbourg est une place forte". "Des quartiers entiers dans notre pays sont aux mains des fondamentalistes islamistes", ajoute-t-elle.

"On n'a pas les bonnes méthodes"

La présidente du Rassemblement national est consciente que, dans le cas de la fusillade de Strasbourg, le principal suspect est un natif de la ville fiché S. Mais de son avis, il est nécessaire de s'attaquer au problème des individus étrangers fichés S : "Je pense que dans les fichés S, il y a des étrangers et des Français. Si déjà, on expulsait les étrangers, ce serait autant de moyens supplémentaires qui seraient accordés pour pouvoir surveiller les Français. Or là, on surveille tout le monde avec évidemment le risque qu'il y en ait un certain nombre qui passe au travers des mailles du filet." Marine Le Pen estime donc qu'en matière de lutte antiterroriste, le gouvernement doit aller plus loin. "On ne met pas assez les moyens, mais surtout on n'a pas les bonnes méthodes et on refuse de mettre en oeuvre ces méthodes, explique-t-elle. Je ne sais pas par quelle pudeur, qu'est-ce qui explique le fait que dans notre pays on refuse de s'attaquer au fondamentalisme islamiste, qui est une idéologie mortifère, mortelle".

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