Lutte antiterroriste : les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP pourront fouiller les bagages et procéder à des palpations
Si le passager refuse de se plier à ces contrôles, il ne pourra pas emprunter les transports.
Le gouvernement a annoncé, lundi 19 octobre, un train de mesures pour renforcer considérablement les contrôles et les fouilles dans les transports en commun, après l'attaque déjouée dans le Thalys en août.
Afin de lutter contre les "actes terroristes" et les "atteintes graves à la sécurité publique", les agents de sécurité de la SNCF et de la RATP pourront désormais, avec l'accord des passagers, fouiller les bagages ou procéder à des "palpations de sécurité", a annoncé Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, au côté d'Alain Vidalies, le secrétaire d'Etat aux Transports.
Les policiers et les gendarmes autorisés eux aussi
Si le passager refuse de se plier à ces contrôles, il ne pourra pas emprunter les transports, ont précisé les ministres. Les policiers et les gendarmes, qui ne pouvaient jusque-là fouiller les bagages des passagers qu'en cas de délit, seront désormais autorisés à effectuer ces fouilles.
Le gouvernement a en outre décidé de simplifier les règles de compétence des procureurs de la République pour faciliter ces contrôles : il fallait auparavant l'accord de tous les procureurs concernés par un train passant par plusieurs régions par exemple.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.