La garde à vue des 17 islamistes présumés à nouveau prolongée
Ces gardes à vue, opérées dans le cadre d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme" peuvent durer quatre jours dans le cadre antiterroriste.
Interpellés vendredi 30 mars lors d'un coup de filet dans les milieux islamistes radicaux, les 17 islamistes présumés ont été maintenus en garde à vue, dimanche 1er avril, après une première prolongation la veille. Ces gardes à vue, opérées dans le cadre d'une information judiciaire pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme" ouverte début mars, peuvent durer quatre jours dans le cadre antiterroriste, soit jusqu'à mardi matin.
Ces arrestations, critiquées par une partie de l'opposition comme une "opération électoraliste", ont eu lieu plus d'une semaine après la mort de Mohamed Merah, le "tueur au scooter", mais ne sont "pas liées" à ce dossier, selon Nicolas Sarkozy. Elles ont eu lieu en Ile-de-France, dans la région nantaise, dans l'agglomération lyonnaise, en Provence-Alpes-Côte d'Azur et à Toulouse.
Parmi les interpellés figure Mohamed Achamlane, leader de Forsane Alizza ("Les Cavaliers de la fierté"), un groupe salafiste radical dissous en février. Egalement arrêté, Willy Brigitte, un Guadeloupéen converti à l'islam condamné à neuf ans de prison pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste". Il a été remis en liberté en 2009, après six ans de détention.
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