Cet article date de plus de deux ans.

Assassinat du père Jacques Hamel : la douleur d'une sœur, six ans après l'attentat

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Assassinat du père Jacques Hamel : la douleur d'une sœur, six ans après l'attentat
Assassinat du père Jacques Hamel : la douleur d'une sœur, six ans après l'attentat Assassinat du père Jacques Hamel : la douleur d'une sœur, six ans après l'attentat (France 2)
Article rédigé par France 2 - E.Pelletier, P.Juvigny, P.Limpens
France Télévisions
France 2

En juillet 2016, l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray avait coûté la vie au père Jacques Hamel, qui avait 85 ans. Quatre complices présumés des terroristes seront jugés à partir du lundi 14 février devant la cour spéciale de Paris. La sœur du père Hamel, Roseline, attend ce moment depuis six ans.  

Depuis près de 6 ans, Roseline Hamel, 81 ans, est dans l'attente du procès de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), dans le souvenir de son frère assassiné, le père Jacques Hamel. Elle l'admirait pour son engagement. "On était loin de s'imaginer qu'il allait subir cette atroce barbarie", confie-t-elle. Le jour de l'attaque, le 26 juillet 2016, elle se trouvait chez lui. Ils devaient partir en vacances en famille. En apprenant nouvelle d'une prise d'otage à l'église, elle s'était précipitée. "Je croyais fermement que ça allait bien se passer, que ces forces de police qui me paraissaient immenses allaient le libérer", dit Roseline Hamel.   

Rencontre avec la mère de l'un des terrorristes  

Le religieux était toutefois déjà mort, assassiné à coups de couteaux en pleine messe. Il avait 85 ans. "Il est parti en martyr, avec un esprit très fort face à ses bourreaux", poursuit-elle. Pendant des mois, Roseline a entretenu la mémoire de son frère auprès du grand public. Elle a ensuite souhaité rencontrer la mère d'un des terroristes. "Elle nous a ouvert la porte, nous a ouvert les bras et nous a dit pardon. Et je lui ai dit : 'je ne suis pas venue chercher un pardon, je suis venue pour qu'on s'aide mutuellement à gérer la douleur"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.