Attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray : à l’approche du procès, le traumatisme des habitants est ravivé
Lundi 14 février va s’ouvrir le procès de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) qui a coûté la vie au père Jacques Hamel. Le 26 juillet 2016, le religieux de 86 ans a été assassiné dans son église. Le traumatisme va bien au-delà de sa communauté religieuse et ravive l’émotion dans tout le village.
Malgré les années qui passent, les sacristains de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime) portent toujours dans leur cœur le père Hamel, assassiné en 2016. Chaque jour, ils ouvrent son église puis se recueillent quelques instants. "C’était notre frère, c’était notre ami, c’était notre curé, comment voulez-vous qu’on oublie ?", déclare Sébastien Velardita, sacristain de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Il était attentionné et discret selon ses fidèles.
Ouverture du procès lundi 14 février
Le 26 juillet 2016, deux terroristes pénètrent dans l’église, l’égorgent en pleine messe et poignardent gravement un paroissien. Les assassins ont été abattus mais trois complices présumés vont être jugés à partir de lundi prochain à la cour d’assises de Paris. Les habitants se disent toujours aussi marqués par la mort violente de leur curé. Jacques Simon, le nouveau curé, va organiser des temps de paroles car le procès réveille un traumatisme pour les habitants.
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