: Vidéo "13H15". Attentat de Nice : "On est tous un peu modifiés, mais cela ne doit pas altérer nos capacités"
Les équipes de secours et de santé ont été particulièrement éprouvées psychologiquement après l’attentat de Nice le 14 juillet dernier. Un numéro d’urgence est à leur disposition et des réunions sont organisées avec des psychiatres au CHU de Nice pour leur venir en aide… Extrait de "13h15 le samedi" du 17 septembre.
Tous les personnels de santé et de secours ayant travaillé la nuit de l'attentat de Nice, et les jours suivants, ont été soumis au stress et à l’horreur. La seule solution pour les aider est de les faire parler. Depuis le 1er septembre, un numéro d’urgence est à leur disposition et des réunions sont organisées avec des psychiatres.
"Les équipes s’en sortent peut-être un peu mieux car on s’est préparés pour l’Euro 2016… Cela a permis de mieux supporter cette horreur, parce que nous étions prêts professionnellement", analyse la responsable de pôle Lydie Levraut. "On entre dans le bloc, on fait notre travail et on met de côté tout ce qu’on a ressenti… C’est ça qui est dur", témoigne une infirmière en chirurgie.
"Il y avait beaucoup de sang et de morts"
"Les équipes sur le terrain sont revenues dans un état second, raconte une infirmière au service des urgences. Il y avait beaucoup de sang et de morts. Elles n’ont pas pu faire grand-chose sur place."
Le professeur Michel Benoit, chef du service de psychiatrie au CHU de Nice (hôpital Pasteur 1), anime cette réunion avec ces soignants : "On est encore tous un peu blessés, un peu modifiés… Et il ne faut pas que cela altère nos capacités. C’est à nous de palper ça."
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