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Trafic d'armes : un vaste réseau démantelé après une enquête de la Brigade de répression du banditisme

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Trafic d'armes : un vaste réseau démantelé après une enquête de la Brigade de répression du banditisme
Trafic d'armes : un vaste réseau démantelé après une enquête de la Brigade de répression du banditisme Trafic d'armes : un vaste réseau démantelé après une enquête de la Brigade de répression du banditisme (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Souman, E. Pelletier, S. Neumayer, M. Hauville, P-J. Perrin, E. Pirosa
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Après plusieurs mois d'enquête, réalisée par la Brigade de répression du banditisme, une importante saisie d'armes a conjointement eu lieu en région parisienne, dans l'est et dans le sud du pays.

Il s'agit d'une saisie record. Plusieurs tonnes d'armes, parmi lesquelles des fusils d'assaut, des fusils mitrailleurs et des pistolets automatiques, et de munitions ont été déposées vendredi 15 janvier au soir à la police judiciaire de Paris. L'arsenal a été saisi au domicile de dix personnes interpellées dans l'Est, le Sud et en région parisienne. Cinq personnes ont été mises en examen dans ce vaste trafic d'armes. Parmi elles, se trouvent deux militaires et des anciens de l'armée. 

Des armes revendues jusqu'à 4 000 euros

"La principale filière d'approvisionnement en armes du grand banditisme français, c'est vraiment la filière yougoslave, les Balkans. Il y a deux mobiles pour qu'un militaire bascule dans le trafic : la passion des armes [...], et le besoin d'argent", explique Frédéric Ploquin, journaliste spécialiste de la criminalité et auteur de Les narcos français brisent l'omerta (Éd. Albin Michel). Achetées à des collectionneurs, ces armes ont été remises en état pour être revendues entre 2 000 et 4 000 euros pour une arme longue, et entre 1 000 et 1 500 euros pour une arme de poing. Les trafiquants de drogue figurent parmi les clients principaux. Des fusillades ont d'ailleurs éclaté dans plusieurs villes françaises ces dernières semaines.

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